Un sexagénaire condamné à un an avec sursis pour avoir harcelé des mineures

Publié 2021-05-16 Vues
En Haute-Garonne, un sexagénaire a été condamné à un an de prison avec sursis pour avoir, en juin 2018, harcelé trois mineures dans une auberge. À la barre, le prévenu a semblé minimisé les faits.

Les faits remontent à la soirée du 30 juin 2018. À l’auberge des Tilleuls à Rouède (Haute-Garonne) où plusieurs familles avaient réservé, un homme de 62 ans alcoolisé avait semble-t-il profité de l’ambiance festive pour nouer contact avec des enfants. Vers 23h00, il s’était approché d’une fillette de 4 ans en lui disant “oh que tu es belle”, avant de la prendre dans ses bras et de l’inviter à le suivre. C’est la peur qui avait évité à l’enfant d’aller plus loin, la mère et la grande sœur ayant été alertées dans la foulée. Cité par La Dépêche du Midi, le sexagénaire ne témoigne pas d’une attitude malveillante de sa part : “Elle a trébuché. Je l’ai relevée par sympathie. Oui je lui ai dit qu’elle était très jolie”.

Dans une auberge, un sexagénaire aurait demandé à des mineures de le suivre

Dans la même soirée, l’homme se serait dirigée vers une fillette de 10 ans assoupie sur un banquette. À plusieurs reprises, il lui aurait demandé de le suivre jusqu’à son véhicule. Mais là aussi, l’enfant, choquée, avait refusé. Elle avait ensuite rejoint ses parents et indiqué que l’inconnu avait un accent étranger. Et là aussi, le sexagénaire dit ne pas avoir pensé à mal : “[J’ai] vu cette enfant seule, abandonnée, j’ai pensé qu’elle serait mieux dans mon camion pour dormir”.

Un suivi psychologique pour une victime

Le sexagénaire aurait enchaîné en invitant à danser une adolescente de 16 ans.  Après le refus de cette dernière, l’homme aurait posé une main sur sa cuisse. “Ce n’était qu’un contact par bienveillance, comme peut le faire un grand-père”, tente-t-il de se justifier. Son accent suisse aura permis de l’identifier, puis d’initier des poursuites en justice à son encontre. Concernant la deuxième victime, aujourd’hui âgée de 13 ans, ses parents indiquent qu’elle a bénéficié d’un suivi psychologique suite à l’anxiété née de cette rencontre. Le prévenu a été condamné à un an de prison avec un sursis probatoire de 2 ans. Il a pour obligation de se soigner, de ne plus entrer en contact avec les victimes et de les indemniser à hauteur de 6 000 euros pour tous les préjudices infligés.

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