le Grand Paris devrait retrouver sa place de leader français

Publié 2021-05-10 © www.leparisien.frVues

Malgré la crise et l’arrêt du tourisme - qui a principalement impacté le cœur de la capitale - la métropole du Grand Paris maintient le cap dans la tempête et reste un moteur en termes d’emploi. C’est l’enseignement de la dernière étude menée par HelloWork (ex-Regionjob), un acteur digital de l’emploi qui analysé sur ces plates-formes en ligne les évolutions des diffusions de ses offres au 1er trimestre 2021.

« Si l’Île-de-France est la région en plus forte décroissance (-3 points), elle n’en demeure pas moins l’une de celles qui proposent le plus de CDI et CDD en prenant la deuxième place du classement, avec 16 % du volume national des offres d’emploi, juste derrière la région Auvergne-Rhône-Alpes », souligne David Beaurepaire, le directeur délégué de la plate-forme qui a mené l’enquête.

La raison ? « Son poids démographique (NDLR : 12,2 millions d’habitants), la recomposition entre les pôles de recherches, situés en banlieue, et par le fait que les entreprises ont tendance à sortir de la petite couronne. On peut citer l’exemple du Technocentre de Renault, installé à Guyancourt (Yvelines) », décrypte Philippe Crevel, économiste et directeur du Cercle de l’Épargne.

Autant de créations à Paris que dans la couronne

Le dynamisme de pôles économiques, tels que Paris-Saclay, et l’attractivité économique du sud francilien, renforcée par tous les travaux du Grand Paris Sud qui alimentent les entreprises du bâtiment, y contribuent, selon l’étude. « L’implantation récente de sièges d’entreprises autour de Massy (Essonne) a aussi permis de conserver des emplois », détaille David Beaurepaire, pour qui l’affaire ne fait aucun doute : « Le plus grand bassin d’emploi de France reprendra sa place naturelle de numéro 1, une fois que l’ensemble des contraintes seront levées. »

Et pour cause : la métropole du Grand Paris et la métropole de Lyon (Rhône) pèsent encore, à elles deux, près de la moitié des offres en CDI et CDD à pourvoir dans ce top 10 des métropoles. « En revanche, indique l’enquête, qui détaille le nombre d’offres en intérim, la métropole lyonnaise présente une croissance de 2 points des offres proposées par rapport à l’année dernière à la même période, quand le Grand Paris accuse une chute de ses offres d’emploi de 4 points. »

En attendant la « remontada » du Grand Paris, Nantes Métropole (Loire-Atlantique) et la métropole européenne de Lille, qui occupent respectivement les 3e et 5e places, affichent elles aussi une croissance de deux points de parts de marché. Toulouse (Haute-Garonne), fortement impacté par la crise du secteur de l’aéronautique, recule d’un point.

Autre indicateur, qui montre que l’Île-de-France attire encore les investisseurs étrangers : selon une étude publiée à la mi-mars par la Région et son agence d’attractivité Choose Paris région, 10 800 emplois y ont été créés l’an dernier par 336 investissements directs internationaux, contre 9 700 emplois en 2019. Selon cette étude, les efforts déployés pour valoriser la banlieue ont payé, puisque les emplois ont quasiment été créés à parts égales entre la capitale et les petites et grandes couronnes.

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