Julien sert des clients au café et Corinne passe entre les tables.

Bernard est devant l’ordinateur.

Bernard se retourne et appelle discrètement Corinne.

Bernard

Corinne, tu peux venir une minute ?

Corinne

Encore un problème ?

Bernard

Non. Je suis en train de lire mon courrier électronique. Regarde.

Corinne se penche et lit.

Corinne

Monsieur Lemoine. J’ai bien reçu votre message et je vous remercie de me l’avoir envoyé. C’est moi qui aurais dû vous écrire le premier, mais je ne savais pas comment m’y prendre. Je sais que j’ai eu tort de faire croire que vous vouliez retourner à Paris et surtout d’avoir pénétré dans votre site. Je suis prêt à vous rencontrer et à vous présenter toutes mes excuses de vive voix. Signé : Patrick Duval.

Corine arrête de lire.

Corinne

Tu ne m’avais pas dit que tu lui avais envoyé un message.

Bernard

Mais ce n’est pas moi ! Si je lui avais envoyé un message, je te l’aurais dit !

Corinne

Ça serait Laura et Frédéric que ça ne m’étonnerait pas !

Bernard

Oui, tu as peut-être raison…

François arrive sur ces mots.

Bernard

Tiens, tu arrives bien ! Lis !

~~~~~~~~~~~~~~~

Bernard et François discutent dans le café.

François

Le mieux, c’est que tu voies Duval le jour du mariage de Julien. C’est une belle journée pour faire la paix.

Bernard

Justement, parlons-en du mariage de ton fils. Tu ne m’as toujours pas dit combien vous serez.

François

C’est du côté de la mariée qu’ils ne savent pas, sinon je te l’aurais déjà dit.

Bernard

Ne tarde pas trop. Il faut plusieurs jours pour organiser un repas de noces. On ne peut pas faire n’importe quoi.

François

Si tu as des problèmes, tu pourras toujours te faire donner un coup de main par Patrick Duval.

Bernard

Je ne suis pas sûr qu’on ait les mêmes spécialités…