Au lycée international de Sophia-Antipolis, des élèves marchent dans les allées. Frédéric et laura sont assis, en train de discuter.

Laura

J’ai été obligée de dire à mes parents que je t’avais donné le code d’accès de leur site Internet.

Frédéric

Mais pour qui ils vont me prendre, tes parents ! Si j’avais su, je ne l’aurais pas donné à mon père, ce code. C’est un fan d’informatique.

Un garçon, Nicolas, et une jeune fille, Patricia, les rejoignent.

Nicolas

On dérange ?

Laura

Non, non.

Patricial

Vous en faites une tête. Mais qu’est-ce qui se passe ?

Frédéric

Rien… enfin, si… Mon père est entré dans le site Internet du père de Laura et il a trafiqué toute la page pub de son restaurant.

Nicolas

Tu es sûr que c’est lui ? Ça pourrait être n’importe qui.

Frédéric

Non. Il faut avoir le code et je le lui ai donné.

Nicolas

Mais pourquoi il aurait fait ça ?

Frédéric

Je ne sais pas, moi. Tu sais, notre restaurant marche un peu moins bien en ce moment. Il est peut-être jaloux…

Patricia

C’est vrai que vous allez partir, Laura ?

Laura

Ah, non, tu ne vas pas t’y mettre, toi aussi ! J’en ai marre de ces rumeurs.

Nicolas

(à Frédéric) Dis donc, ton père, il a bien un site ?

Frédéric

Oui.

Patricia

Alors, on n’a qu’à lui faire la même chose.

Frédéric

Mais, non, on ne peut pas lui faire ça. C’est mon père…

Laura

Non, il a raison, Fred. Il faut essayer d’arranger les choses, mais pas en faisant n’importe quoi.

Patricia

J’ai une idée. Si on lui envoyait un message comme si ça venait du père de Laura ?

Frédéric

Ça, ça peut marcher. J’aurais dû y penser tout seul !

Laura

On s’y met ?

Patricia

Allez.

~~~~~~~~~~~~~~

Un peu plus tard, Laura lit à voix haute le message qu’ils veulent envoyer au père de Frédéric.

Laura

Vous auriez dû vous douter que vous ne resteriez pas anonyme très longtemps. Moi aussi, je connais votre code. Et si j’avais voulu faire comme vous, j’aurais modifié votre site pour diffuser de fausses informations. Mais ce message n’est pas une menace. Bien au contraire. J’aurais souhaité que vous fassiez le premier pas. Vous ne l’avez pas fait. Je vous offre donc une chance de mettre fin à cette rivalité ridicule. Il y a assez de clients dans la région pour que nos deux établissements fonctionnent en bonne entente. J’attends votre réponse.

Laura arrête de lire. Ses trois copains ont l’air d’apprécier le contenu du message.